La pétition porte bien son nom : « Une réduction des frais de scolarité ». Initié fin octobre par des élèves de Toulouse Business School (TBS), cet appel avait déjà réuni 1 082 signataires avant d'être désactivé vendredi soir.
Le deuxième confinement a sonné le glas des cours en présentiel, de l'activité du campus et de la vie associative et étudiante. Certains élèves contestent, dans ce contexte particulier, des frais de scolarité déjà élevés.
Un étudiant, à l'origine de la pétition, interrogé par Le Monde, explique « Je paye 12 000 euros par an pour des cours en ligne à 100 %, dispensés chez des enseignants qui ne disposent pas des outils pédagogiques. Avec cette pétition, nous réclamons une réduction de 1 000 ou 2 000 euros pour compenser ce préjudice ».
Retirée le 6 novembre, à la suite d'un échange avec la direction de l'établissement, cette pétition devrait toutefois laisser des traces dans les relations entre les étudiants et les Grandes écoles.
Des écoles qui tentent répondre. Alice Guilhon, directrice générale de Skema et présidente de la branche Écoles de management de la Conférence des grandes écoles a rappelé qu'à Skema « 2,5 millions d'euros supplémentaires ont été nécessaires afin que l'école s'adapte à ces nouvelles conditions ».
Affaire à suivre donc...
Un stage intensif de 7 jours tout inclus à Paris pour préparer et réussir les épreuves écrites...