L'interview d'Anne-Lucie Wack, triple directrice de Montpellier Supagro, la Conférence des Grandes Écoles et du conseil d'administration de l'École Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier permet d'avoir un avis sur cette question :
Pour elle, il faudrait cesser de diaboliser les soi-disant élites, à la tête de grandes compagnies. Les regards se concentrent sur ces chefs d'entreprises d'origine aisée en omettant tous les créateurs de start-ups, les cadres d'entreprises et les hauts postes. Parmi ces derniers, il existe évidemment des anciens boursiers : alors pourquoi se focaliser sur ces grands chefs bourgeois et ne pas s'intéresser aux autres ? Ce problème fausse la perception et renforce les idées préconçues.
Inclure les étudiants boursiers dans les cursus onéreux des écoles de commerce n'est pas une question d'équité : les écoles de commerce ne sont pas charitables, elles cherchent simplement les étudiants brillants quelle que soit leur origine sociale.
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