Elle amuse les universitaires, fait grincer des dents les écoles de commerce, et rire jaune ses étudiants. Zeil est le petit Plantu des écoles de commerce. C'est fort de son expérience en tant que professeur en école de commerce qu'il brosse un portrait satirique du milieu dans lequel il a enseigné.
Pendant 5 ans il a été directeur marketing, puis directeur académique dans une école de commerce. Aujourd'hui c'est loin de la France qu'il évolue puisqu'il est actuellement enseignant chercheur aux Etats-Unis. Ce n'est donc pas sans légitimité que le dessinateur raconte avec exagération les petits travers des écoles de commerce.
De sa plume un peu acerbe on peut relever un petit florilège que l'auteur adresse à ces écoles de commerce: à savoir, un diplôme onéreux, .qui « attire le consommateur avec la promesse d'une expérience “fun” digne d'une agence touristique »,des débouchés professionnels enjolivés, une vie étudiante très alcoolisée, des missions humanitaires faire-valoir, des cours de faible qualité et des innovations de façade
La critique sert aussi l'histoire de la BD. L'auteur met en en scène Gaëtan et sa copine Gaëlle, tous deux -fraîchement diplômés de sup de co Mercure- vont participer activement à la démystification des écoles de commerce avec beaucoup d'humour et de second degré.
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