Chaque année, les concours SAI (Service des Admissions Internationales) et Universa permettent à des dizaines d'étudiants internationaux d'intégrer les meilleures écoles de commerce françaises.
Ainsi, le concours SAI leur ouvre les portes d'HEC, de l'ESCP, de l'EM Lyon, d'Audencia ou de Skema, tandis que le concours Universa les oriente vers la BEM, vers Euromed, vers l'ICN, vers Neoma BS, et vers l'ESCEM.
Dans les deux cas, le processus est similaire : les candidats, titulaires d'un diplôme non-français sanctionnant au moins 3 ans d'études hors de France, doivent passer le Tage Mage ou le GMAT pour décrocher leur admissibilité, leur admission se décidant sur la base d'un entretien oral (en français ou en anglais).
Dans les deux cas, les candidats peuvent être tenus de justifier de leur niveau d'anglais (notamment s'ils passent le Tage Mage plutôt que le GMAT) via les tests TOEFL, TOEIC, ou IELTS.
Il s'agit d'abord pour elles d'apporter une richesse à leurs effectifs en leur apportant une diversité culturelle et académique que seule permet l'intégration d'étudiants non-français.
Mais à mon avis, il s'agit aussi pour elles de s'assurer de répondre aux exigences des normes telles qu'EQUIS ou AACSB.
Ces deux standards, très recherchés par les écoles françaises, sont en effet très liés au caractère international des effectifs des écoles de management et de leurs programmes.
Il ne faut donc pas s'étonner de voir les écoles de commerce si désireuses d'intégrer des étudiants internationaux, et je pense même qu'il faut s'en réjouir : quelle qu'en soit la raison, cela induit dans les cursus une valeur d'échange et de découverte qui ne peut que profiter à l'ensemble des étudiants, quelles que soient leurs origines !
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