La levée de fonds est un système qui est bien connu en Angleterre et aux Etats-Unis, mais pas seulement. Aujourd'hui, la France, particulièrement l'enseignement supérieur privé, se lance. La collecte de fond, arrivée en France il y a déjà quelques années avec des sites comme Ulule et Kickstarter, est un bon moyen pour financer des projets et impliquer une communauté. Que ce soit sur le plan professionnel ou humanitaire le fundraising fait ses preuves.
Sur 54 écoles interrogées, 36 on fait appel au crowdfunding et ont perçu des sommes inespérées, qui comptent pour environ 3.2% de leur budget. La répartition des dons selon les écoles est évidemment fortement inégale. En effet, les dons reçus dépendent principalement de la renommée de l'école puisque la visibilité est un critère fondamental, peu de personnes seraient disposées à donner de l'argent à un établissement dont ils n'ont jamais entendu parler. A titire d'exemple, HEC a pu récolter la coquette somme de 112 millions d'euros à l'initiative de son ancien directeur.
Les fonds reçus proviennent pour 56 % des entreprises et pour 42 % de particuliers (les 2 % restants provenant de fondations hors fondations d'entreprises).
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