Soyez-en convaincu. Dans l'expression « entretien oral », l'adjectif compte pour beaucoup. La maîtrise de votre expression orale jouera, au-delà de votre possession du fond, un rôle non négligeable dans l'impression que vous parviendrez à donner. Si votre réussite passe naturellement par la maîtrise du contenu de votre propos, la mise en œuvre d'un réel savoir-faire en matière de forme est également indispensable.
RÉUSSISSEZ VOS oraux d'admission ! INSCRIVEZ-VOUS À L'UN DE NOS COACHINGS !
Aurlom était à l'honneur dans 66 minutes sur M6 !
|
Convainquez-vous d'entrée que le stress est une réaction absolument normale, qu'éprouve tout individu placé dans une situation qu'il appréhende comme inconfortable ou désagréable et à laquelle il craint de ne pouvoir faire face. Le stress n'est donc au fond qu'une réaction que nous engendrons nous-mêmes face à une situation qui nous paraît anxiogène parce que très difficile à assumer.
À une jeune actrice lui faisant triomphalement remarquer qu'elle n'éprouvait pas de trac à l'idée de monter sur scène, Sarah Bernhardt rétorqua que le trac venait avec le talent… Votre première action doit donc consister à admettre que vous avez le trac et que les oraux vous angoissent. Normal, ce trac est, en l'espèce, d'autant plus justifié que s'ajoute à la prise de parole en public, déjà angoissante en soi, l'enjeu que représentent pour vous ces oraux et la perspective d'être « jugé ». Normal, ce trac est même d'une certaine façon salvateur, dans la mesure où votre combat contre lui va vous amener à vous préparer. Votre objectif ne va donc pas être de réduire à néant votre stress, ce que vous ne réussirez probablement pas à faire, mais à le ramener à des proportions acceptables.
Le jury s'attend à ce que vous vous exprimiez et, avant même d'accéder à votre contenu, aura son attention attirée par votre voix. Vous devez donc absolument savoir l'impression que procure et engendre votre voix. Pour ce faire, enregistrez-vous et écoutez-vous.
Si vous ne pouvez pas changer radicalement votre voix, vous pouvez en revanche travailler sur les cinq plans essentiels suivants :
Pour plusieurs raisons majeures, vous devez prêter une grande attention aux mots et expressions que vous employez. Pourquoi ?
Enfin, autre précaution à prendre : face à une question qu'ils apprécient particulièrement ou qui, au contraire, les désarçonne, certains étudiants ont le réflexe de s'exclamer : « c'est une bonne question ! » Vous devez éviter de formuler ce type de jugement. « C'est une bonne question » démontre que vous n'aviez pas réellement prévu ou anticipé la question en question et donc qu'elle vous surprend.
|
Martin Luther King, ardent et pacifiste promoteur de l'égalité entre les races faisait souvent reposer ses discours sur la répétition fréquente de termes ou d'expressions. Si la célèbre antienne « I have a dream » (discours de Washington, 29 août 1963) est entrée dans l'Histoire, ce même discours, comprenait d'autres répétitions tout aussi signifiantes (« one hundred years later » / un siècle plus tard, ou « now is the time » / Il est temps maintenant). Sans vous prendre pour lui, demandez-vous quels sont les quelques termes que vous souhaiteriez que votre jury retienne à l'issue de votre échange : ils constitueront le pivot et l'armature de votre propos. |