Soyez-en convaincu. Dans l'expression « entretien oral », l'adjectif compte pour beaucoup. La maîtrise de votre expression orale jouera, au-delà de votre possession du fond, un rôle non négligeable dans l'impression que vous parviendrez à donner. Si votre réussite passe naturellement par la maîtrise du contenu de votre propos, la mise en œuvre d'un réel savoir-faire en matière de forme est également indispensable.
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Convainquez-vous d'entrée que le stress est une réaction absolument normale, qu'éprouve tout individu placé dans une situation qu'il appréhende comme inconfortable ou désagréable et à laquelle il craint de ne pouvoir faire face. Le stress n'est donc au fond qu'une réaction que nous engendrons nous-mêmes face à une situation qui nous paraît anxiogène parce que très difficile à assumer.
À une jeune actrice lui faisant triomphalement remarquer qu'elle n'éprouvait pas de trac à l'idée de monter sur scène, Sarah Bernhardt rétorqua que le trac venait avec le talent… Votre première action doit donc consister à admettre que vous avez le trac et que les oraux vous angoissent. Normal, ce trac est, en l'espèce, d'autant plus justifié que s'ajoute à la prise de parole en public, déjà angoissante en soi, l'enjeu que représentent pour vous ces oraux et la perspective d'être « jugé ». Normal, ce trac est même d'une certaine façon salvateur, dans la mesure où votre combat contre lui va vous amener à vous préparer. Votre objectif ne va donc pas être de réduire à néant votre stress, ce que vous ne réussirez probablement pas à faire, mais à le ramener à des proportions acceptables.
Pour ce faire, vous disposez d'une véritable panoplie de moyens anti-trac.
Tout d'abord, et en cela réside la parade essentielle, vous allez vous préparer. Le stress naissant d'une situation qui s'impose à nous et que nous anticipons comme désagréable s'atténue au fur et à mesure que nous nous préparons à cette situation. Cette préparation psychologique consiste à vous projeter et à vous voir en train de passer les oraux en question. Plus vous y penserez, de façon concrète, en vous imaginant et vous voyant en train de les passer, plus vous vous familiariserez avec l'idée et vous habituerez à elle.
Deuxième étape : vous devez éviter, par ailleurs, de vous mettre, autant que vous le pouvez, dans des situations anxiogènes avant vos oraux. En d'autres termes, vous éviterez tout conflit ou difficulté avec votre entourage et reporterez à plus tard, soit après les oraux, toute discussion tendue ou décision difficile à prendre.
Troisième temps de votre lutte anti-stress : vous préparez soigneusement votre déplacement. Si cela vous est possible, vous devez donc chercher à arriver la veille de votre entretien et dormir sur place pour évacuer le stress appelé à naître d'un risque de retard.
Adonnez vous à des exercices respiratoires, consistant à inspirer et expirer lentement et totalement. Procédez à cet exercice à plusieurs reprises, et notamment juste avant de rentrer dans la salle.
Le jury s'attend à ce que vous vous exprimiez et, avant même d'accéder à votre contenu, aura son attention attirée par votre voix. Vous devez donc absolument savoir l'impression que procure et engendre votre voix. Pour ce faire, enregistrez-vous et écoutez-vous.
Si vous ne pouvez pas changer radicalement votre voix, vous pouvez en revanche travailler sur les cinq plans essentiels suivants :
Pour plusieurs raisons majeures, vous devez prêter une grande attention aux mots et expressions que vous employez. Tout d'abord, parce que vous montrerez ainsi à votre jury que vous avez bien pris conscience des enjeux et de la nature de la relation vous unissant. Même si votre jury vous apparaît particulièrement cordial ou sympathique, ne tombez donc en aucun cas dans le travers consistant à prendre les membres des jurys pour des camarades ou des amis et à parler avec eux sur ce mode.
Deuxième raison, pour faire passer au mieux vos idées, vos convictions et vos messages, il faut choisir les bons mots, c'est-à-dire tout à la fois les plus justes, les plus adéquats et les plus percutants. Vous avez, suivant les cas, de dix à trente minutes pour convaincre de la justesse de votre candidature. Pour ce faire, les mots que vous emploierez seront, ou pas, de très précieux alliés.
La troisième raison tient au fait que les mots peuvent ne pas être vos alliés, mais bien au contraire représenter des pièges ou des ennemis.
Autre précaution à prendre. Face à une question qu'ils apprécient particulièrement ou qui, au contraire, les désarçonne, certains étudiants ont le réflexe de s'exclamer : « c'est une bonne question ! » Vous devez éviter de formuler ce type de jugement. « C'est une bonne question » démontre que vous n'aviez pas réellement prévu ou anticipé la question en question et donc qu'elle vous surprend.
Martin Luther King, ardent et pacifiste promoteur de l'égalité entre les races faisait souvent reposer ses discours sur la répétition fréquente de termes ou d'expressions.
Si la célèbre antienne « I have a dream » (discours de Washington, 29 août 1963) est entrée dans l'Histoire, ce même discours, comprenait d'autres répétitions tout aussi signifiantes (« one hundred years later » / un siècle plus tard, ou « now is the time » / Il est temps maintenant).
Sans vous prendre pour lui, demandez-vous quels sont les quelques termes que vous souhaiteriez que votre jury retienne à l'issue de votre échange : ils constitueront le pivot et l'armature de votre propos.
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